Intéressant article de Thibaud Collin à lire ici
A l'occasion de la sortie du livre "Synode sur la vocation et la mission de la famille dans l'église et le monde contemporain : 26 théologiens répondent", il constate que "ce volume, par nature composite, se signale cependant par sa très grande
homogénéité : presque toutes les contributions sont en effet des
critiques de l’enseignement de l’Eglise sur le mariage et la sexualité. A
croire qu’il y a eu un grand vide magistériel sur ces sujets entre la
fin des années 1960 et aujourd’hui. Omissions et contre-sens sont
légion dans ces quelques 300 pages. Ainsi par exemple, la bibliste
Anne-Marie Pelletier, professeur aux Bernardins semblant ignorer
l’enseignement de saint Jean-Paul II sur les versets d’Ephésiens 5
concernant le rapport du Christ à l’Eglise et soulignant l’urgence
d’affronter des questions sur « la soumission de la femme à son mari »
(p. 59) que le pape polonais a traité avec minutie et profondeur voilà
plus de 30 ans. On constate également le contre-sens récurrent
consistant à accuser les encycliques Humanae vitae (1968) et Veritatis splendor (1993)
d’être légalistes et naturalistes (p. 182,186,208) pour mieux les
opposer au concile Vatican II censé être personnaliste et légitimer
ainsi une conception subjectiviste de la morale. Comme si Paul VI et
Jean-Paul II avaient moins bien compris le concile que le père jésuite
Alain Thomasset, professeur au Centre Sèvres…"