lundi 29 octobre 2012

Fête de la Toussaint

MESSE A 17H30 A L'EGLISE SAINT JACQUES

vendredi 5 octobre 2012

Dénaturation du mariage : l'édito de Mgr Legrez

A lire ICI

Édito : "À chacun je demanderai compte de la vie de son frère” (Gn 9, 5)
Un projet de loi, visant à élargir le mariage à des couples homosexuels, ainsi que la possibilité de leur accorder d’adop­ter des enfants, sera exami­né par le Conseil des ministres le 24 octo­bre prochain. Cette nouvelle ne doit laisser personne sans voix. Diverses prises de position ne facilitent pas nécessairement la bonne compré­hension de la position de l’Église, cependant je suis souvent étonné d’entendre des chrétiens reprocher à la hiérarchie de ne pas se prononcer sur ces graves questions de société.
Les papes Jean-Paul II et Benoît XVI se sont exprimés à maintes reprises sur le sujet. Les évêques de France avant les élections présidentielles de mai 2012 ont publié parmi les éléments de discernement un paragraphe sur la famille extrêmement clair. Personnellement j’ai été amené à présenter la position de l’Église dans au moins trois édito­riaux de cette revue en 2012. Il est curieux qu’il soit si difficile de faire circuler l’information sur des sujets abso­lument essentiels pour l’avenir de la société civile, malgré de nombreuses publications écrites et autant de sites diocésains ou de la Confé­rence des évêques de France (CEF) qui mettent à la disposition de tous les divers éléments constitutifs de la tradition chrétienne.
Pour mémoire, je me permets de rappeler le texte publié par les évêques de France en octobre 2011 : « En créant l’être humain “homme et femme”, Dieu a suscité une relation de complémentarité à la fois biologique et sociale qui se retrouve dans toute la société. La différence sexuel­le de l’homme et de la femme est fondatrice et structurante de tout le devenir humain. De plus, l’union de l’homme et de la femme scellée dans le mariage est le moyen le plus simple et le plus efficace d’accompagner le renouvellement des générations et d’accueillir les enfants pour les introduire en ce monde. La famille, fondée sur l’union durable de l’homme et de la femme, doit être aidée économiquement et défendue socialement car, à travers les enfants qu’elle porte et qu’elle éduque, c’est l’avenir de la société qui est en jeu. »
L’Église considère selon l’enseignement de la Bible que le mariage de l’homme et de la femme est voulu par Dieu. Le Catéchisme de l’Église Catholique l’exprime précisément : « La commu­nauté profonde de vie et d’amour que forme le couple a été fondée et dotée de ses lois propres par le Créateur. Dieu lui-même est l’auteur du mariage (GS 48,1). La vocation au mariage est inscrite dans la nature même de l’homme et de la femme, tels qu’ils sont issus de la main du Créateur. Le mariage n’est pas une institution purement humaine, malgré les va­riations nombreuses qu’il a pu subir au cours des siècles, dans les différentes cultures, structures sociales et attitudes spirituelles. Ces diversités ne doivent pas faire oublier les traits communs et permanents. Bien que la dignité de cette institution ne transparaisse pas partout avec la même clarté, il existe cependant dans toutes les cultures un certain sens pour la grandeur de l’union matrimoniale. “Car le bien-être de la personne et de la société est étroitement lié à la prospérité de la communauté conjugale et fami­liale” (GS 47,1). » (CEC 1603).
Les chrétiens sont capables de comprendre que de nombreux concitoyens, qui ignorent ou refusent l’éclairage des Écritures, adhèrent à des idéologies contemporaines éphémères œuvrant en faveur de la déstructuration de la famille et même de la personne elle-même. Sans doute la plupart ne mesurent pas la portée des consé­quences de leur adhésion aux courants les plus largement véhiculés par les médias. Mais les catholiques sont aussi en droit de manifester, comme tout citoyen et en vue du bien commun, ce qui leur apparaît comme une rupture profonde, susceptible de déstabiliser les plus fragi­les et d’ouvrir la porte à des comportements considérés comme aberrants pour le bon sens du plus grand nombre.
Ce souci de construire l’avenir dans le res­pect de la famille s’accompagne pour un chrétien d’une bienveillance réelle à l’égard de chaque personne humaine. Désapprouver le “mariage” homosexuel n’oblige pas à manquer de respect vis-à-vis des homosexuels. De bien des manières l’Église tente d’être au service du chemin de sainteté de tous les baptisés, sans considérer leur orientation sexuelle.
Prions l’Esprit Saint, afin qu’il nous montre comment être utile à l’humanité en ayant l’attitude juste et charitable qui puisse dévoiler à nos contem­porains la beauté de la sexualité selon le Créateur à l’école du bienheureux Jean-Paul II.
† Mgr Jean Legrez, op
Archevêque d’Albi, mercredi 26 septembre 2012

lundi 1 octobre 2012

Notre Dame du Saint Rosaire - 7 octobre

La fête du Saint Rosaire est célébrée ce 7 octobre, date à laquelle la flotte chrétienne remporta à Lépante une victoire décisive sur les Turcs musulmans.(...)
Replaçons-nous dans le contexte historique. C'était en 1571. Le pape saint Pie V avait préconisé la récitation du Saint Rosaire avant la bataille navale qui fut une éclatante victoire.
Il institua une fête annuelle sous le titre de Sainte Marie de la Victoire mais peu après, le pape Grégoire XIII changea le nom de cette fête en celui de Notre Dame du Saint Rosaire. LIRE LA SUITE ICI